Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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pour avoir frappé une sentinelle qui exécutait sa consigne au théâtre du Vaudeville. Je vous prie de le faire traduire à un conseil militaire, pour y être puni selon la rigueur des lois. — BONAPARTE.

{Correspondance de Napoléon I‘, t. MIT, p. 206.)

L’Officier d'administration AUZOU

Auzou est un fripon, et ne fait jarnais son service.

(Correspondance de Napoléon Fr, €. IE, p. 66.)

J'apprends avec indignation que le citoyen Auzou se retire avec les 15 ou 1,600,000 francs qu’il a à l'armée. Cette conduite est celle d’un escroc.

(Lettre de Bonaparte au citoyen Deuniée, du 11 brumaire * an V. — Correspondance de Napoléon LE, t. KE, p.. rt.)

J'ai fait arrêter le citoyen Auzou, agent en chef des fourrages de l’armée : il a reçu 1,700,600 francs depuis la campagne, et il laisse manquer son service partout : je vais le faire juger par un conseil militaire, Il faudrait quelque grand exemple: malheureusement il y a becucoup de tripotage dans ces conseils, qui ne sont pas assez sévères. ;

(Lettre de Bonaparte au Directoire Exécutif, 16 frimaire an V. — (Correspondance de Napoléon I, t. II, p. 182.)

L’Aide de camp BERTIN + Un officier avait été rencontré porteur de l’ordre ci-après 7 « Venant de recevoir l’ordre de se rendre en Italie Pour ÿ commander un corps de troupes, le général Vandamme ordonne à M. Bertin, officier de correspondance