Marat inconnu : l' homme privé, le médecin, le savant : d'après des documents nouveaux et inédits

MARAT INCONNU 27

23 janvier 1767 (1). Il reçut les prénoms de JeanPierre. se fit connaître comme habile fabricant d'aiguilles de montres et de compensateurs. Il se fixa à Genève, et le 10 avril 1791, se maria à Vandœæuvres, près Genève, avec la fille d’un bijoutier (2). 11 serait mort à Carlsruhe, vers 1846, à soixante-dix-neuf ans.

C’est de ce dernier fils que descendent les représentants actuels de la famille.

L'ainée des sœurs, Marie, naquit à Boudry en 1746. Comme sa sœur et son frère cadet, elle revint à Genève avec son père, et du vivant de celui-ci, épousa le 21 juillet 1782, à Genève, Gédéon-Isaac Brousson, fils d'Antoine Brousson. Elle est souvent appelée Marie-Madeleine. Son acte de décès, qui porte la date d'octobre 1817,

(1) Le 17 janvier 1767, « M. Dardel à batizé Jean-Pierre, né le 23 janvier, fils de M. Jean Mara, bourgeoisde Boudry, et de M Louise Cabrol, native de Genève. Parrain, M. l'officier Louis Brun; marraine, Mue Mardemmes, fille de M. Sandoz de Rozières. » Ibid., loc. cit.

(2) 4 avril 1791. Contrat de mariage entre : « Sieur JeanPierre Mara, horloger, fils mineur de Jean Mara, habitant décédé, et de défunte Louise Cabrol, agissant sous l’autorité du sieur Gédéon Brousson, son beau-frère, finisseur de dentures, natif, son curateunr, établi par acte fait en la justice de cette ville, le second du courant et demoiselle Jeanne-Louise, fille mineure du sieur Louis-Gabriel Lossier, bijoutier, citoyen, et de dame Jeanne Lenoir (Minutes du notaire P.-L. Girod., vol. VI, pp. 115-118.) L'époux signe J.-Pierre Marat, avec un £ (Communication de M. Dufour).