Mémoires politiques et militaires du général Doppet, contenant des notices intéreffantes and impartiales sur la révolution française, etc.

tu l la révolution, fut un roman intisulé : Zélamire, ou les liaifons bizarres. :

Je le répete, ce n’eft point pour analyfer, nt prêter du mérite à mes produétions littéraires, que je les rappelle dans mes mémoires ; c’eft feulement pour démontrer ce que je fus avant la révolution. En parcourant tous les ouvrages que je viens de citer, on voit que je ne fus jamais flatter les vices , ni les gens en places on voit mon auftere franchife à combattre lesimpoftures ; on voit enfin que la juftice , hu: manité, la bienfefance & la fenfibilité ne me font point des fentimens étrangers.

$: 7. Je crois qu'il ne fufit pas, lorfqu’on veut fcruter un homme , de ne l’examiner que depuis la révolution; il faudrait encore favoir ce qu'il fefait auparavant. On ne pañle pas fubi‘tement à la pratique des vertus ; & tel qui fut un fripon ou un méchant dans l’ancien régime, aurait peine à me perfuader qu’il eft probe dans celui-ci.

Outre que je m’occupais à des objets de lit: térature, j'exerçais mon état de médecin à Chambéry depuis 1788. Je trouvais des jouit fances dans la pratique de cet état, parce qu’il me fourniflait chaque jour des moyens de foulager ou confoler de pauvres malades.

Mais 1789 parut : la France éprouva de grands changemens , & la révolution m'arracha par enthoufafme à l’état païfible que j'avais embrafé. ra

Je vais maintenant m'examiner, & pafaiwe <omme homme révolutionnaire, Cepoféiréme

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