Mission de l'Inde en Europe, mission de l'Europe en Asie : la question du Mahatma et sa solution : ouvrage orné de deux portraits hors
Les initiés
asiatiques ne
iloivent accuser personne d'indiscrétion volontaire. dant pour moi seul de tels secrets, je songeais à mon Propre péril, quand le salut général est en jeu.
Qu’ai-je à craindre des hommes ? Rien.
De Dieu? Une seule chose: Faillir à la tâche que sa miséricorde a daigné m'imposer.
Je ne crains rien des hommes, parce que je n’appelle point la mort un sujet de crainte,
Quelque bonheur que Dieu puisse lui accorder en ce monde, tout initié sait que la mort est une indicible jouissance de l’âme, la plus grande volupté qu’elle puisse ressentir.
Il ne faut de courage que pour lui résister,
Je ne crains rien des hommes, parce que mes Missions ont l’amour divin de l'Humanité pour principe, la Synarchie universelle pour fin, et qu’elles ne font courir de risque qu’à ma seule personne,
Je ne crains rien des hommes, parce que je n’en attends et n’en désire rien pour moi-même.
Après ce que je viens de dire, il serait puéril d’ajouter que, résigné au plus, je suis insensible au moins, et que les demi-savants, les athées, les sectaires ennemis de tout Culte et de toute Foi, qui espéreront atténuer la portée de mes actes par le sifflement de la raillerie ou de l’injure, ne pourront émouvoir que ma pitié.
J'ai dit que je ne craignais rien des hommes.
Il en est un cependant que je pourrais redouter.
Cet homme, ce serait moi, si j'avais eu à manquer à ma conscience, ou à violer le serment d’une initiation humaine, en publiant ce couronnement de mes Missions.
Il n’en est rien : Dieu seul, à travers les cieux comme dans les profondeurs de l'Histoire de l'Humanité, est le vivant dont j'ai reçu la Loi synarchique dans ma compréhension religieuse de la Promesse sociale de Notre-Seigneur
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