Napoléon Bonaparte, drame en six actes et en vingt-trois tableaux
NAPOLÉON. 15
LABREDÈCHE, À part. Et moi je cours sur le chemin de Notre-Dame lui remettre celle-ci, parce que si celui-là m'oublie… (Haut.) Adieu, monsieur, adieu, mon bienfaiteur! je vais joindre ma voix à toutes celles qui louent ; qui bénissent..…. Huissier, vous voyez comme je suis ayec monsieur le secrétaire : — il désire que
désormais j’entre toujours sans faire antichambre. CHARLES. Huissier, vous voyez bien ce monsieur qui sort ? oi L'HUISSIER. Oui, monsieur. CHARLES. Eh bien! reconnaissei-le pour ne jamais le laisser entrer.
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Ouatrienre Œableau.
La facade des Tuileries.
SCENE IX. LABREDÈCHE, LORRAIN, Peurrr,
Bourezois, Misrraines.
PLUSIEURS VOIX. Le voilà, le voilà! non... — Si... — pas encore.
UNE VOIx. Je vous dis que le cortége doit passer à onze heures précises. Voilà l’imprimé.
UN MONSIEUR. Il est onze heures un quart.
LORRAIN. Dites donc, est-ce que vous êtes chargé de faire l’appel , citoyen ? ilme semble qu’il est bien libre de sortir quand il voudra.
UNE FEMME. On dit que l'impératrice s’est trouvée mal.
LORRAIN. Je crois plutôt que c’estle pape, MOI ; — quand nous avons été au-devant de lui à Avignon , il était déjà tout malade qu’il m'en a fait de la peine.
UN MONSIEUR. El ! non, il se porte trèsbien. LORRAIN. Ah! il se porte bien ! c’est donc pour ça que mon officier qui commandait Son escorte a eu si peur qu'y ne lui passät entre les mains, qu'il a voulu en donner un récépissé à l’officier de l’autre escorte , —et comme on aurait pu réclamer à Paris mieux qu'il n'avait recu à Avignon , il a
mis sur le susdit récépissé : —Recu un pape en assez mauvais état... — Voilà comme il se porte bien. ; :
LABREDÈCHE, survenant. Pas du tout, mon ami, pas du tout; c’est que l’empereur recoit Le sénat : moi je sors du cabinet de l’empereur, rien que ça, et je'sais à quoi m'en tenir.
LE PEUPLE. Ah! vla la fenêtre qui s'ouvre.
UN MONSIEUR. Il va paraître; l’empereur va venir au balcon : — le voilà ! le voilà !
LABREDÈCHE, Laissez-moi passer.
LorRAIN. Dites donc, citoyen, vous avez le coude pointu, je ne vous dis qué ca.
UNE FEMME. Est-il malhonnête ce monsieur! vous voyez bien que vous ne pouvez pas passer,
LABREDÈONE. Il faut que l’empereur me voie , il faut que l’empereur m’eénténde..…….
rous. Le voilà ! le voila!”
UN ENFANT. Maman, prends-moi dans tes bras, je ne vois pas.
Tous. Vive le premier consul!
(I salue:)
LABREDÈCHE. Vive l’empereur!
rous. Vive l’empereur!
LABREDÈCHE. Vive Napoléon-le-Grand:!
LORRAIN, se découvrant. Vive le général Bonaparte !
FIN DU DEUXIÈME ACTE.
MGPOOGDPOPODOPODE DDC V0D DCE LODECHOODOLOLLOE CO DOC OC EELO LL LPLETOOEC POELE CE T290000800S
ACTE III.
Cinquième Œableau. DRESDE.
Le palais du roi.
SCÈNE PREMIÈRE.
NAPOLÉON , BERTHIER.
NAPOLÉON, d'ctant à Berthier. Arrivée au Niémen, l’armée se disposera ainsi : à l’ex-
trême droite , en sortant de la Galicie sur Droguizzin, le prince de Schwartzemberg et trente-quatre mille Autrichiens ; à leur
auche vénant de Varsovie , et marchant
{ sur Bialystock et Grodno , Le roi de West-