Pajol. Ode

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Et le poète alors oubliant toute chose

En contemplation devant lui se repose , Il médite et sourit, Il tâche d’espérer eise reprend à croire, Et des songes nouveaux de grandeur et de gloire

Exaltent son esprit !

Tout est dans ce passé qu’on vante et qu'on envie!

C’est au fond des tombeaux qu'il faut chercher la vie j Car le présent n’est rien :

Et s’il reste un espoir pour la France à cette heure j

Cest à vous seuls, ô morts! que chacun de nous pleure,

A nous donner ce bien!

Oui , nous conserverons saintement votre cendre Et des profanateurs nous saurons la défendre! Je l’ai dit, hommes forts ! S'il est un avénir pour les races futures , Ce germe tout divin ést dans vos sépultures !

Dormez en paix , ô morts !...