Précis de l'histoire de la révolution française. T. 1-3, str. 222

LEGISLATIVE. 183

23 lundi. Lafond-Ladebat, 22° président. — Des pétitions pour la de-

chéance du roi.—Dabancourt, ministre de la guerre.—MaÙ nuel réintégré. 1

26 jeudi, Proclamation du duc de Branswick.-— Massacres dans la ville d'Arles , annoncés à l’assemblée nationale, — Crestin propose la question : Si le roi doit étre censé avoir abdique la couronne ? — Grand repas donné aux fédérés. — Permanence des sections.— Bruit qu'il y à un amas d'armes aux Tuileries. — La terrasse des Feuillans fera partie de l'enceinte de l'assemblée, et sera publique. — Mesures violentes à Marseille. — Guadet propose une adresse au roi, —Brissotse déclare contre les mesures inconstitutionnelles, —Rassemblement à la place de la Bastille et dans Le faubourg Saint-Marceau.

27 vendr. Dans la nuit le tocsin avait sonné.—Pétion assure l'assemblée nationale qu’il croit le calme rétabli. — Fumulte au PalaisRoyal, où d'Eprémenil est maltraité. — Déclaration additionnelle du duc de Brunswick.

28 samedi. D. sur le refus des passe-ports.

29 diman. Bureau-de-Pusy se défend de linculpation d’avoir porté à

Lukner, de la part de Lafayette, la proposition de marcher sur Paris.

30 lundi. Le Roux, ministre des contributions, — Lettre de Lafayette, transmise par le ministre de l'intérieur. — Les Marseillais, arrivent à Paris. Ils proscrivent les cocardes de rubans. Combat entre eux et les gardes nationales de Paris, aux Champs-Elysées.

31 mardi. Nouvelles créations de 300 millions d’assignats.— La section du Théâtre-Français ne reconnaît plus des citoyens passifs.

AOÛT 1792.

x mercr. Sainte-Croix, ministre des affaires étrangères. — Rapport de Carnot sur les piques.

2jeudi. D. en faveur des militaires étrangers qui viendront se ranger sous Les drapeaux français. — Déclaration des princes français, datée de Bingen. — Orléans se plaint de ce que le roi ne veut l’employer ni par mer ni par terre.— Députation . des Marseillais, provoquant la déchéance du roi.

3vendr. Lettre du roi, sur la déclaration du due de Brunswick. Bruit qu’on empoisonne l’armée à Soissons. —Pétion présente, au nom de la commune, une pétition pour la déchéance du roi.

4 samedi. La section Mauconseil déclare qu’elle ne reconnaît plus Louis XVI pour roi des Français. — L/assemblée nationale annulle les actes de la section.

5diman. Protestations de deux sections contre la pétition de la commune.— Massacres à Toulon. ;

Glundi. Pétition signée au Champ-de-Mars, pour la déchéance , et pour appeler une convention nationale, etc. —Bruit répasdu que le roi veut s'enfuir.