Précis de l'histoire de la révolution française. T. 1-3, str. 224

LEGISLATIVE. 185

22 mercr, Montmorin mis en état d’arrestation. — À, Dillon envoie une : lettre de justification. — Débat sur les monumens des arts à conserver. — La commune suspend le département. 23jeudi. Lebrun annonce l'éloignement momentané de l'ambassadeur anglais, et les dispositions neutres de celte puissance. Lukner est remplacé par Kellermann.—Dillon est destitué. — Prise de Longwy. :

24vendr. Laporte exécuté. — D. pour lenregistrement des effets au porteur. — D. qui donne le titre de citoyen français aux étrangers qui ont bien mérité de la liberté. \

25 samedi. Durosoy exécuté. — D. qui abolit entièrement les droits féodaux, qui ne sont pas fondés sur une concession primordiale des fonds.— Jean-de-Brie propose de créer une légion de 1200tyrannicides.—Les cloches d’argent de Saint-GermainVPAuxerrois et du Palais, seront brisées.

26 diman. Cérémonie funèbre pour les citoyens morts le 10 août. —D. sur la déportation des prêtres non-assermentés.

27 lundi. D. qui ordonne la publicité des séances de tout corps administratif, 28 mardi. Narbonne, Lajard, Degrave décrétés d’accusation,— La commune provisoire mande Girey-Dupré à La barre; il refuse.

29 mercr. Lukner est fait généralissime, à Châlons. — Visites domiciliaires pour les armes,

3ojeudi. Girey-Dupré dénonce la commune provisoire. — D. pour la formation d’un nouveau conseil de commune.— D. qui consacre Le divorce comme principe. j

31 vendr. D. qui annulle un mandat d'arrêt contre Girey-Dupré.— Une députation de la commune provisoire , ayant Tallien pour orateur, vient réclamer contre le décret du 30.— D. d’accusation conire Montmorin.— Arrestation de madame Dubarry. Es

SEPTEMBRE 1792.

1 samedi, Montmorin , ayant été absous par le tribunal, est reconduit en prison par le peuple. :

2 diman. Prise de Verdun. — Beaurepaire, commandant de cétte ville, en sortant du conseil de guerre, où la résolution de se rendre a été prise, se tuc.—D. qu'il sera journellement envoÿé une députation de l'assemblée nationale pour participer aux travaux du camp sous Paris. — On dénonce , dans le conseil provisoire de la commune, les députés de la Gironde et le conseil exécutif. —Massacres des prisonuiers.— Députation de l’assemblée nationale pour arrêter les troubles. — Ils se

. continuent pendant toute la nuit.

3 lundi. À deux heures et demie du matin, quelques membres de la commune viennent dans la salle de l'assemblée nationale, dire que Les prisons sont vides. — Le Temple est menacé 5 une députation s’y transfère. — Lettre de Roland, ministre de l’intérieur , contre les anarchistes.

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