Précis de l'histoire de la révolution française. T. 1-3
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30 jeudi,
TABLE
vention ordonne l'impression du rapport de Barrère sur le ministère, sur l’état des armées, sur les intérêts des puissances , et sur La nécessité de faire promptement une constitution. — Une députation de la section des Marchés demande Le sens de cette phrase du président Isnard , que bientôt on chercheraït en vain Paris sur les rives de da Seire. — La même explication est demandée par la section des Droits-de-l’'Homme. — Vient après la section Beaurepaire, qui demande l’obéissance aux lois, la soumission aux autorités constituées , ete. — Elle est accueillie par des applaudissemens universels, et admise aux honneurs de la séance.
Mallarmé est nommé président.—Léonard Bourdon deman-
de le décret d’accusation contre la commission des douze, pour avoir, malgré sa démission qu’elle a donnée hier , invité le commandant du poste de la convention à donner des ordres afin qu’il ÿ ait une garde pour la süreté de l'hôtel de Breteuil et des papiers qui y sont déposés.Fonfrède rectifie Les faits avancés par Bourdon. — Lanjuinais prend la parole; il s'étonne qu’on veuille supprimer la commission des douze. IL attribue ce projet au complot près d’éclater, et dont les merabres conspirent à l’Evéché; il s’appuie du dire de Hassenfratz, en présence de milliers de personnes, et prétend qu’on veut enfermer les membres de la convention à Vincennes. — Chabot demande la parole contre lui; maïs elle est accordée à une députation de vingt-six sections, qui demandent :
1° La cassation de la commission des donze;
2° La traduction de tous ses membres au tribunal des
86 départemens ; 3° La saisie de tous ses papiers; 4° Enfin une fête pour le 10 août;
3x vendr. La séance est ouverte à sept heures du matin. Le ministre
de l’intérieur est entendu. Il rend compte de la situation de Poris, de la trame ourdie contre la convention, etc. ; mais il déclare en même temps que, d’après la lettre que lui a écrite le maire vers quatre heures du matin, il ne peut croire que l'on veuille se porter à des mesures sanguinaires.— Cambon, au nom du comité de salut public, rend compte qu'ayant appris par le maire que l’insurrection ue serait pas sanglante, qu’ellese borneraïit à une forte surveillance, ils ont requis la force armée par le moyen des autcrités coustituées, pour faire renforcer les réserves ; mais que les autorités constituées les avaient prévenus, et que les mesures avaient été prises.—Une députation de la section la Fontaine-Molière vient à la barre donner communication de l’arrêté qu'elle a pris pour faire respecter la convention nationale.—La discussion reprend sur la motion de Valazé. — Les administrateurs du département de Paris
araissent à la barre. fls déclarent que l'assemblée de FEvéché a persisté dans sa déclaration ; que le tocsin sonnait partout , et que quelques-unes d'elles font des arréstations.— Ils sont invités aux honneurs de la séance,