Quelques lettres de G. -H. Dufour (1813-1815)

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fert, il est vrai, mais bien moins de mes brüûlures que du chagrin que j'ai eu de n'avoir pu vous défendre.

J'ai trouvé quelques effets à vous parmi les miens ; je les ai remis au pauvre Guillois (1). que l’on retient impitoyablement en quarantaine; il ne voit quele moment de repartir pour aller vous rejoindre.

Mes camarades vous témoignent leurs regrets et vous présentent leurs devoirs : pour moi, je vous embrasse du profond de mon cœur et fais mille vœux pour votre santé et votre délivrance.

Votre dévoué serviteur, G.-H. Durour.

Il Au même (même adresse).

Corfou, le 1° août 1813.

Mon cher colonel,

Encore ces deux mots en faveur du pauvre Guillois…. À quelque chose malheur est bon. Pendant ous ces délais, la frégate lApollen est venue dans notre canal; M. Bauduy s’est rendu à bord et a obtenu du commandant Taylor que Guillois serait transporté directement à Messine. Il a aussi profité de l’occasion pour me rendre un grand service. Tous vos amis m'ont témoigné le même désir de m'être utiles : ce sont encore des remerciemens que je vous dois.

(1) Sans doute l’ordonnance du colonel Baudrand.