Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

GÉOGRAPHIE ANCIENNE. 247

c’est la première que nous connoissions en fran-

çois, maïs elle n'en mérite pas plus d'éloges. Nous devons encore remarquer que M. Wyt-

tenbach a compris dans son édition des Œuvres

de Plutarque, publiée à Oxford en 1795, le traité |

de Fluviis, faussement attribué à Plutarque.. Les ouvrages de pure compilation, ou dans lesquels les auteurs ne se sont eux-mêmes proposé que de propager les découvertes des autres, n’appartiennent réellement pas à l’histoire des

progrès de la science : nous croyons cependant.

devoir parler de quelques-unes des nombreuses: q «

productions de ce genre qui ont paru dans ces.

dernières années.

La Géographie des Grecs et des Romains, par

M. Mannert, a déjà plus de dix volumes, et est loin d’être terminée. L'auteur a réellement lu et ne l À puisé dans les auteurs anciens, et il montre de Vérudition, mais peu d'habïleté en géographie. Ses cartes sont absolument inutiles, puisqu'elles P

ne sont que les cartes de Ptolémée, moins bien faites et même moins bien gravées que celles qu’avoit données Mercator.

M. Mentelle a très-peu puisé dans. les sources:

pour la composition de son Dictionnaire de géographie ancienne qui fait partie de l'Encyclopédie

méthodique; mais il traduit et copie fidèlement

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Compilations.