Rapport sur les Dommages de Guerre causés à la Serbie et au Monténégro présenté à la Commission des Réparations des Dommages

1 précédentes. L'existence même de la population serbe sera mise en jeu

quoiqu elle ait vaillamment supporté quatre années de misère et fait d'énormes sacrifices pour sauvegarder son honneur et sa liberté.

Pour les raisons ci-dessus énumérées et pour permettre une prompte reprise de la vie agricole, la Serbie préfère que les pertes et dommages subis lui soient payés en nature, c'est-à-dire par la remise de batail de trait et de reproduction ainsi que de matériel agricole en

quantités équivalentes à celles qui ont disparu, restant entendu que ce qui ne pourra être remplacé fera l’objet d’une réparation en espèces.

Nous croyons nécessaire de faire remarquer que la constatation des dommages et leur évaluation a été faite d’après la méthode prévue Chap. I a), b) et c), et d’après un barème spécialement établi.

1. TERRAINS BOULEVERSÉS.

La Serbie cultivait avant la guerre 4 millions d'hectares en tout. Sur cette surface:

2.200.000 hectares étaient des emblavures,

V

b. 200.000 —— étaient couverts de vergers,

c. 70.000 — étaient couverts de vignes,

d. 480.000 —- étaient en prairies et en pâturages, e. 200.000 — étaient des pacages,

f. 1.000.000 — étaient couverts de forêts,

Q

g. 1.000 — étaient en parcs.