Rapport sur les Dommages de Guerre causés à la Serbie et au Monténégro présenté à la Commission des Réparations des Dommages
donnés par leurs propriétaires, partis devant l'invasion, ils ont été considérés par l'ennemi comme butin, de sorte que toutes les boiseries, comme portes, fenêtres, planchers ont été emportés, brûlés ou détruits autrement; soit enfin parce que, n'ayant pas été réparés à temps voulu, lorsque cela s’est trouvé nécessaires, les dommages ont été plus considérables par suite de ce manque d'entretien.
En évaluant sur place les dommages causés aux bâtiments et en fixant dans quelle catégorie chaque bâtiment envisagé doit être classé, suivant le barême spécial, et en appliquant la méthode d'évaluation des dommages Art. I a), b) et c), les bâtiments sont estimés de la
façon suivante :
Dans la catégorie 1 et 2, suivant Art. I a).
Dans la catégorie 3, concernant les bâtiments qui ont été partiellement endommagés, on a pu estimer sur place dans quels catégorie et type de bâtiments ils doivent être compris, ainsi que le pourcentage des dommages; ensuite, se basant sur ces renseignements, on a calculé les dommages subis par chaque bâtiment, suivant l'Art. I a) et b).
Dans la catégorie 4, bâtiments endommagés seulement à l'intérieur, on a procédé comme il est indiqué Art. I c).
D'après cette méthode, la valeur totale du dommage subi par la propriété bâtie atteint, avant la guerre, la somme de 289 millions
500.000 francs.
En ajoutant le 15 % de cette somme en raison du retard apporté à la réparation, on obtient la somme de 43.432.500 francs. Alors Îa valeur de la quantité du dommage causé avant la guerre monte à 332.932.500 francs.
Quand on compare le total de cette somme représentant le montant des dommages subis après la guerre avec la valeur antérieure de tous les bâtiments avant la guerre, on s'aperçoit que le pourcentage des dommages portés aux bâtiments atteint 17 %.
Ce montant multiplié par le prix actuel, atteint le total du dommage causé à tous les bâtiments : 998.797.500 francs.