Récits des temps révolutionnaires d'après des documents inédits

LES ÉMIGRÉS ET LES GÉNÉRAUX DE NAPOLÉON. 269

vous aurez, par ce moyen, la terre et la mer pour persévérer dans vos desseins. »

Il eût été impossible d’être plus bienveïllant ni plus généreux envers un adversaire.

« Je le remerciai, écrit en finissant le héros de cette aventure, et sortis non sans être reconduit pendant la traversée de très vastes appartements. Je dois à la vérité le témoignage qu'il est difficile de mettre des formes plus honnêtes que n’en ont mis ces généraux avec moi. Je partis le lendemain de Berlin et suis arrivé à Altona le 48 décembre. »