Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise

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« vous renouveler la promesse que je vous fis aussi dans « le tems, que votre nom serait inviolablement respecté « par nous dans toutes les discussions que cette affaire

« ferait naître... »

Cette lettre figurera entière dans la collection des œuvres laissées par Rouget de Lisle, le jour où un éditeur patriote voudra bien publier cette collection dont nous possédons intégralement une exacte el fidèle copie.

Rouget fut indigné des manœuvres quise pratiquaient pour les fournitures militaires et comme nous l’avons dit déjà, il se retira de ces fonctions que ne lui permettaient pas de continuer la droiture de son âme et sa grande loyauté.

Plus tard, M“ Bonaparte témoigna sa reconnaissance à Rouget en sollicitant et obtenant pour lui la mission d'aller offrir, au nom du premier consul, des présents destinés au roi d'Espagne.

La faction des Muscadins à collet vert conspirait toujours contre la République, et à leur attaque à main armée, le 13 vendémiaire (5 octobre 1795), Rouget était dans les rangs de l’armée pour les repousser.

En ce moment aussi des négociations étaient entamées pour échanger la fille de Louis XVI, duchesse d’Angoulème, contre les députés Quinette, Bancal, Lamarque, Drouet et l’ex-ministre Bournonville que Dumouriez avait livrés aux Autrichiens.

La négociation devait avoir lieu à Bâle. Rouget offrit ses services pour obtenir cette mission délicate, mais il n'eut pas la satisfaction de les voir agréer; il fut blessé du refus et, quelque temps après, il résolut de donner sa démission de capitaine du génie.

À la date du 12 germinal an IV, il écrivait au ministre Delacroix :