Trois amies de Chateaubriand
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monde, par des liens iyranniques; deux femmes âgées, dont je n'étais pas jalouse, la sienne et une autre... » — L'autre, c’est Juliette! — « le gardaient comme pour moi seule ». Voilà.
Chateaubriand, quelque temps, aima beaucoup Hortense. Et je crois même qu’il l’aima plus qu’il ne se le figurait. Il l'aima, si je ne me trompe, avec un sentiment mélancolique : et la mélancolie était le sentiment qui entrait le plus loin dans l’âme ardente et triste de René.
Au portail de la petite maison qu'habitait à Rome Hortense dans le quartier des Quatre Fontaines, cette sentence était inscrite : Pens’ all’ eternutà. Et René, l'ayant lue, s’écria : « Ah! si j'avais cinquante ans! » Hortense affecta de plaisanter. « Que n’en souhaitez-vous vingt-cinq? » demandat-elle, à tout hasard. Et René, songeur, répliqua : « Non, cinquante l!... »
Il y a un dessin de Forain, dans la série des Pauvres vieux. Le pauvre vieux, ému de sentimentalité un peu triviale, s’écrie : « Ah! si j'avais encore mes soixante-cinq ans! » Et, de la sorte, diminuent les exigences,
Chateaubriand appelait Hortense mon ange. Il Pappelait ainsi, comme les autres, et encore ma pie, Il lui offrait de mettre à ses pieds la France,le monde; — et il s'y mettait, provisoirement, avec amitié. Il Pappelait aussi mon dernier amour... Il avait appelé « son dernier amour » beaucoup de dames déjà, ét qui s'étaient succédé en file ininterrompue, Mais