Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits

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concourir, par son talent et ses lumières, à l'une des plus importantes et des plus salutaires parties de la révolution, laisserait quelque place à celui de m’obliger et d'augmenter mon

tribut à la chose publique, j’adresse à M. Rey\baz et mes supplications et mes remerciements

et un livre qui ne lui donnera pas une seule idée peut-être, mais des faits et des autorités dont cette matière a quelque besoin pour les esprits vulgaires et les consciences timorées.

Ce que je voudrais bien montrer, c'est que permettre le mariage des prêtres est d’un côté le seul moyen de les faire entrer dans la révolution et de les y attacher, et de l’autre une bonne manière de donner des officiers de morale estimables à la société. Si je parlais à un penseur moins accoutumé à la méditation de ces sortes de matières, je me permettrais d'indiquer quelques accessoires du sujet et surtout ceux relatifs à la législation matrimoniale qu'il sera bien utile de présenter du moins. Si je parlais à un homme d’un goût moins sûr, je remarquerais combien ici le tact des convenances oratoires est peut-être le premier gage du succès; mais c’est à M. Reybaz que je m'adresse,