Un faux Louis XVII : le baron de Richemont en Alsace 1848-1851

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1853, à 1 heure du matin. On l’enterra au cimetière de la comniune et son épitaphe porte : Wouseigneur Louis, Charles de France. M. Pascal, ancien rédacteur, notifa le décès à Mgr Ræss le 17 août 1853. Quand M. Lienhart apprit la nouvelle, il s’écria : Eh bien! il ressuscitera. Dieu opérera ce miracle pour convertir la France!

Mais le salut du monde en général et celui de la France en particulier ne saurait dépendre d'un homme, mais bien de Jésus-Christ, Homme-Dieu. Voici ce qu’à ce sujet un prètre de Niederbronn, membre de la Congrégation du St Esprit, écrivit à son frère, 25 novembre 1852 !).

« A propos de la question de Louis XVII que d’aucuns prônent comme Sauveur de la France et de la société, voici mon sentiment. Les mêmes causes dans les mêmes circonstances doivent produire les mêmes effets. Or ce qui a sauvé la société il y a 19 siècles c’est Jésus-Christ, où ce qui revient au même lÆglise catholique. Donc ce qui sauvera la société actuelle c’est ce même Jésus-Christ opérant par son Eglise comme par le passé. L'Eglise se montrera de nouveau comme une arche de salut surnageant au milieu des tourmentes révolutionnaires et préservant une fois de plus le genre humain d’un naufrage universel... Toute autre cause devant agir tendant vers Île salut de la société ne pourra réaliser cette fin qu’autant qu’elle est l'instrument docile de cette Eglise. Que Louis XVIT existe encore, ou qu’il arrive au trône peu importe, le salut vient de Jésus-Christ par son Eglise.

Tu me diras : Ah! le vieux sans-culotte affectionné à la République. Je te réponds que je n’en sais trop rien, et si tu veux ma profession de foi en matière politique, je te dirai ce que disait feu M. Libermann quand on lui demandait s’il était légitimiste ou républicain : /e suis catholique. J'ai adopté sa profession de foi, et jusqu’à preuve du contraire je crois que c’est la meilleure.