Bitef

sion définitive) au T.N.P. puis a la Maison de la Culture de Grenoble, enfin au Théâtre des Amandiers a Nanterre lors du Festival d'Automne a Paris. Création de C'est dimanche et tournée dans dix pays d'Afrique, et réalisation du film Tam-tam (prolongement naturel du spectacle C'est dimanche). Au début 86 représentation en Allemagne et en France de La veillee, puis création de C’est dimanche en Italie et en France. C'est dimanche présenté au Théâtre des Amandiers a Nanterre en mai et Juin 87.

Jéròme Deschamps: Ça m’épate toujours que les gens viennent me voir Après une tournée en France avec La Veillée, une mise en pièce de l'animateur socio-culturel, une échappée sauvage en Afrique, caméra au poing et histoire de rôder sa dernière création: C'Est dimanche, Jérôme Deschamps est de retour au T.N.P. Le temps de jeter un regard su la façade, place Lazare-Goujon où s’étale son nom «oui

ça se voit bien”, on s’engouffre entre deux répet à fEntr' Act pour siroter un petit noir sur le zinc, Jérôme Deschamps raconte que les dimanches c’est terrible. L.M. Vous venez de Marseille, où vous jouez pour la première fois, Quel fut l’accueil phocéen à C’Est Dimanche? J. D. Un accueil extraordinaire. Il y avait bien dans la salle quelques spectateurs très B. C. B. G. un peu surpris mais le courant a passè. Tenez je viens de recevoir une lettre. Sitôt dit, sitôt fait. Jérôme Deschamps sort de sa sacoche la pièce à conviction, regardez quand on m’écrit ça »votre spectacie m’a bousculé, m’a ému en me faisant rire« eh bien moi j’ai une furieuse envie de continuer à faire du théâtre. L.M. Sur scène vous montrez la vie des gens. Quelle définition donnez-vous à votre théâtre?

J.D, Pour répondre je reprendrai les paroles mêmes de Tati qui disait que «la musique, la peinture, le théâtre au fond tout ça ç est des moyens d expression». Pour moi, le théâtre c’est avoir des relations avec les autres souvent tugitives ou répétitives profondes ou superficielles un peu comme les relations amoureuses au amicales, Et ce qui m épate toujours c est que les gens viennent me voir, aiment ce que je fais et rentrent dans mon spectacle, L.M. Vous sentez-vous investi d’une mission comme certains grands prêtres de la scene ? J.D. Non pas du tout. Ni mission ni message. Ce qui me passionne, c’est de dire ce que j ai sur le coeur, ce queje ressens, ce queje porte en moi et j ai besoin de dite cela devant un public. L.M. Du théâtre thérapie alors? J.D. Pas tout à fait. Le critère pour