Correspondance politique et confidentielle inèdite de Louis XVI, avec ses frères, et plusieurs personnes célèbres, pendant les dernières années de son règne, et jusqu'à sa mort

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forimes qui eur ent bed en France, dans V'administratios ; A Vavénement de Louis XVE Ce princéétoit natarellement trop juste pour en pas sentir et reconnoître la nécessité ; fais, "malheureusement , il n’avoit ni la force d’ame indispensable pour les diriger; ni la persévérance nécessaire pour les soutenir. Aussi, one voit, en quelque facon, M. de Mfalesherbes parôlre sur la scène, que pour nous faire regretter sa perte ; on ne découvre pas cependant les motifs immédiats qui le _ détérminèrént à former une résolution aussi positive que celle dont il est parlé au com énencement de cette lettre. Ce mavoit été ti’avéc la plus grande répugnance, ét après plüsieurs entrevues avec le roi, que ce moHarque étoit parvenu à lui faire accepter la place dé son’ ministre; et il avoit fit, en | iñéime temps, ses conditions. Mais ces conditions/n'étôient ‘peé, Comme c’est l'ordinaire dis ces! sortes d'oécäsiohs, des conditions intéressées ét pour sbn’avahtagé personnel; &'étoit des stipulations de biétivéillance et de compassion pour des infortunés. Avant d’énfer ‘en fonction, il reçut la’ parole du roi qu'il ne signeroit dtièuné lettre’ de cachet,