Dictionnaire des athées anciens et modernes

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Toütés nos pensées seréduisent au plais sir ou à la peine, an désir ou à la crainté, ‘donc toutes se réduisent à des sensations:

L'étude, pour parvenir à une fin, par des moyens détournés suppose seulement l’aptitude des fibres, à réprésenter plusieurs images sans les confondre:

Si mes fibres peuvent recevoir à-la-fois l'empreinte d’un paysage tout entier , avec mille routes détournées, on pourra dira Que je pense à un paysage: si dans ce moment même , j'ai dans l'estomac la faim ; dans les membres la force » dans les yeux un lièvre , je le poursuivrai avec vigueur, mes sens saisiront la ligne qu’il va prendre. L'habitude, l'exemple, l'expérience, l'éæmulation, la crainte , le désir, sont les ressoris qui conduisent tout sur la terre, et la matière en est susceptible,

Troisième objection. L'exercice libre de k volonté, l'acte de ne pas vouloir manger quand on a faim, prouvent qué notre étre m'est pas müsimplement par dés agensphysiques. Les philosophes repondent : il est constant, de l’aveu de tout le monde ,qu'il ya dans ies organes corporels un mouvez ent qui accompagne la pensée la volonié, Prenons le mouvement qui accompagne