Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

tp il résulierait que l’excédant de dépense sur les 28,300 chevaux de selle eût été de............,....,.... 1,050,030 Et qu’en déduisant le bénéfice qui aurait été réalisé sur les 22,200 chevaux de trait, pour une SOMME AB nee eee sie see ocre ess ele cte se OO 00

l'accroissement de dépense se serait réduit à..... 793,305

sur une opération soldant par 28,986,180 fr. de déboursés pour obtenir 50,500 chevaux, cet excédant de dépense réparti sur la totalité des chevaux fournis aurait donné 15 fr. 70 c. de renchérissement par tête de cheval, ou 28 fr. si on ne voulait répartir l’excédant de dépense que sur les chevaux de selle. C'est-à-dire que le résultat dé l'achat de 50,500 chevaux par marchés de gré à gré, après déduction des droits de douane pour les chevaux tirés de l'étranger, mais sans aucune déduction d’amende, vu qu’on suppose, quoique par impossible, que tous les marchés eussent éfé complétement exécutés, n’aurait présenté que 3 1,2 p. 0/0 de renchérissement par rapport aux prix ordinaires de la remonte à l’intérieur effectuée dans les conjonctures les plus favorables. C’est ce qui prouve que l'opération avait été conçue et aurait été exéculée sur les bases les plus favorables, et que les marchés de chevaux de 1840, loin d’être onéreux à l’État, offraient des avantages réels, incontestables, dont le trésor et l’armée auraient également profité et dont en effet l’un et l’autre ont profité sur l'achat des 33,361 chevaux, tant sous le rapport dela qualitédes chevaux étrangers que sous celui de la modération des prix. Jusqu'à présent il n'a été question que d'apprécier les prix d’achat à l’étranger, en les comparant aux achats antérieurement faits à l’intérieur par les dépôts de remonte; mais d’autres considérations se présentent en faveur du résultat obtenu par les marchés de 1840, elles ne sauraient être passées sous silence, ni aucun des avantages importanis que ces considérations font ressortir et qui ont tourné au profit de l'Etat. 1° Les marchés de 1840 n’accordent aucune augmentation de prix pour les chevaux d'artillerie de selle, dont le tarif est de 600 fr.; la fixation dans les marchés est la même que