Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

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des voitures publiques, on a renoncé à l'espèce de chevaux dits carrossiers , et que partout on les remplace par des chevaux plus légers, quelquefois même par des petits chevaux de la race bretonne. Ceci provient non-seulement de ce que les voitures sont aujourd’hui moins pesantes, mais aussi de ce qu’on a reconnu que les gros chevaux coûtaient plus en nourriture et en entretien que ne rapportait de profit leur excès de stature pour le travail qu’on exigeait d'eux.

Je me résume : la mesure que Je propose n’affecle pas sensiblement l’économie de la loi : si vous voulez protéger à la fais nos routes et nos races de chevaux, adoptez mon amendement.

Discours prononcé sur la tombe du général: Pajol (1).

Le 93 mars 1844.

Les amis de la liberté, qui sont aussi les vrais amis du trône, ce qui reste de la vieille armée, nos jeunes soldats aussi, enfin les citoyens qui nous entourent se sentent profondément émus à l’aspect de ce cercueil. Déjà vous saviez tous qu’il renferme les restes d’un soldat de la république, aide de camp de Kléber, général d’avant-garde de Napoléon, commandant de corps d’armée qui sut avec une rare habileté diriger l’impétuosité de la cavalerie française,

Il y a là dedans un corps glacé tout meurtri par la guerre; c’est celui d’un combattant de Juillet 1830 que, pendant douze années, la sagesse du Gouvernement, d’accord avec la reconnaissance royale et la confiance publi-

(4) Extrait du &oniteur Universel du 25 mars 1844.