Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

— 198 Dans l'opinion publique comme dans les négociations

diplomatiques, cette loï a joué un grand rôle, et a donné au pays des résultats importants.

Mais aujourd’hui, dans les circonstances où se trouve la France, l’illustre auteur de la loi de 181 8, M. le maréchal! Gouvion Saint-Cyr, s’il siégeait encore au milieu de vous, reconnaîtrait lui-même que six années de réserve seraient superflues, et que trois ans sufhraient.

Je regrette que les-considérations que M, le maréchal a fait valoir l’éloignent du système queje défends, etne puissent pas le déterminer à admettre une fixation aussi utite que celle de neuf ans de service. Je n’ajouterai rien à la défense de cette fixation ; mais qu’il me soit permis de dire, en terminant, qu'il n’y a rien d’exagéré dans les résultats que le pays pourrait s'en promettre, et que la puissance militre de la France aurait été fondée sur des bases plus larges et plus fermes que par les systèmes auxquels la chambre paraît décidée à donner la préférence.

Séance du 11 juin.—M. le général Cubières. J'ai hâte d'annoncer à la chambre que c’est le dernier de mes amendements (1). Genx que j'ai présentés jusqu'ici se sont émoussés sur le plastron ministériel; peut-être celui-ci parviendra-t-il à trouver le défaut de la cuirasse. (Onxit.)

(1) Amendement proposé :

« 115 séront délivrés, dans chaque corps ou fraction de corps :

«4° Aux hommes provenant des réserves qui auraient été subsidiairement appelées sous les drapeaux, et en Commençaut par la classe la plus ancienne;

«2° Aux hommes faisant partie des éifférentes classes, en commengant par les plus anciens, et dans la proportion de l'effectif de chaque classe, »