Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

rie

Dans tous les cas, je suis persuadé que M. le maréchal ne trouvera pas mauvais que je rompe une dernière lance contre son projel»

Messieurs, l’art. 34 du projet que vous discutez donne au ministre les moyens de réduire l'effectif soldé; il indique suivant quel ordre aura lieu le renvoi dans la réserve des hommes composant l’armée active, alors qu'il s’agit de

la diminuer.

Le dernier paragraphe de eet article dispose que « Jes RE SRE

congés illimités seront délivrés, dans chaque corps ou frac-

tion de corps, en commencant par les militaires de la classe

la plus ancienne sous les drapeaux. »

Je pense que ectte prescription ne saurait être maintenue, et cela par deux motifs qui, jusqu’à présent, n’ont peutêtre pas été suffisamment appréciés, et qui auraient mérité d'être mis plutôt sous vos yeux.

Distribuer les congés illimités selon ce que prescrit l’article 34, ce serait agir contre les intérêts militaires, contre ceux de la bonne composilion des corps de troupes ; mais, en outre, ce nc serait pas se conformer aux règles de la stricte justice. Cette dernière assertion pourrail paraîlre étrange, el cependantelle n’est pas plus difficile à prouver que la première.

J'ai done deux démonstrations à faire à la chambre. Mais, avant toul , je crois utile de mettre sous ses yeux l'exemple que me fournit l'application de l’art. 34 du projet en diseussion. Par là elle jugera mieux des inconvéauxquels mon amendement a pour but de remédier, a portée et du mérite de l'amendement en

nients

ainsi que de |

lui-même. J'admets que nous soyons sous l'empire de la loi que