Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée
on employés par les marines étrangères et le nombre de ceux de même matière que l’État et le commerce français préparent en ce moment;
Enfin pour établir l'impossibilité où se trouve notre commerce maritime de donner quelque accroissement notable à la navigation par bâtiments en fer, à moins de recourir aux matériaux d’origine étrangère , celte nécessité étant la conséquence forcée du prix excessif des fers de France.
Parlons d’abord des avantages résultant des constructions en fer.
Les dimensions des navires étant identiquement les mêmes ainsi que leurs formes extérieures, la capacité du vide intérieur s'accroît pour les bâtiments en fer dans le rapport de 121 à 100, c’est-à-dire que, construit en fer, le bâtiment peut contenir en volume un cinquième de plus que s’il était en bois. Il serait superflu d'expliquer que l'accroissement de ca. pacité du vide tient à la réduction des épaisseurs dans les membrures comme dans toutes les parties de la carène et des revêtements.
En outre, les bateaux en fer étant plus légers que ceux en bois , le port des premiers en marchandises de poids peut s’accroître dans la proportion de 30 p. 0/0.
Ainsi, l'avantage est de plus d’un cinquième pour les marchandises encombrantes et de près d’un tiers pour les marchandises de poids ; par conséquent là où il faudrait cinq navires en bois à cause de l'encombrement, quatre navires en fer sufliraient; et là où il faudrait trois navires en bois à eause du poids à porter, deux navires en fer seraient suffisants.
L'avantage que les bâtiments en fer offrent aux passagers n’est pas à laisser sous silence, car l’espace qui est ordinairement affecté aux passagers sera plus considérable de 20 à 25 p. 0/0 que dans les bâtiments en bois.
Je résume les avantages sous le rapport du supplément d’es-