Entre slaves

20 ENTRE SIAVES

_grossières conservées par certains de leurs parents OU AMIS.

Voilà une génération d’esprits dévoyés, mécontents, qui préparent au pays une série de crises.

Nous cherchions à raisonner notre jeune réformateur. NON, on D cela ira de mal en pis chez nous si nous ne modifions pas nos mœurs, nos habitudes. Nous avons, n'est-ce pas, un voisin qui nous lorgne furieusement. Que pourrons-nous faire contre lui quand notre corps social sera convaincu d'impuissance? Notre genre de vie exige des sacrifices au- a-dessus «le nos moyens. Nos Ronnines ne rêvent que toilette. Une belle robe, un beau chapeau (et quelle élégance!) une promenade en voiture, pour éclipser ses voisines; on sacrifiera tout à cela. Aucun confort dans l’intérieur, nourriture restreinte pourvu que l'on puisse paraître. Cette fausse bourgeoisie, qui recherche dans un faux luxe la satisfaction de son amour-propre étroit et de sa vanité, n’édifie pas ses gouts sur les produits acquis du travail passé, car elle ignore l’art d’amasser.

Comme je vous le dis, on s'éloigne des sources de la richesse. On délaisse la terre. On abandonne le commerce et les affaires industrielles aux mains des Juifs et des étrangers. Je sais bien qu'un petit mouvement de réaction s’est produit ces dernières années et que certains de nos compatriotes, les plus