Entre slaves
LA FIN DE L'INFLUENCE RUSSE , 349
lite marchait avec lui. Ce milieu, déjà habitué à Philippopoli à contrecarrer l’action de la Russie, continuerait sans efforts à Sofia son œuvre commencée. au lendemain de la révolution de 1875. Nous retrouvons ici tous nos héros : Stransky, Moutkourof, Nikolaief, Panitza, Radoslavov et le publiciste Stoianof, etc.
Sür de l’armée rouméliote, Stamboulof était moins rassuré du côté de l’armée bulgare. Il ne pouvait se dissimuler que dans le corps d'officiers, sa personnalité n’était pas assez puissante pour imposer le respect et l’obéissance. Tous le connaissaient trop. Tous ces officiers élevés en Russie, amis de Benderef et de Grouef, le dédaignaient, lui, agitateur politique ; il le sentait bien, et il enrageait.
Heureusement qu 1 avait avec lui quelques Le dents, prêts à soutenir sa cause. C’étaient les officiers, iels que Popof lequel devait un an plus tard se brouiller ayec Stamboulof et finir en prison, Pétrof et deux ou trois autres, qui, déjà pendant la guerre formaient bande à part, jalousaient leurs anciens camarades de l’Académie de Pétersbourg et, par rancune et par ambition de jouer eux aussi les premiers rôles, s'étaient mis dans le jeu de Stamboulof, et lui avaient promis leur concours pour ses entreprises futures. Au moment de la chute de Battenberg, ils s'étaient ralliés de suite à l'appel de Stamboulof, en vue de rétablir le pouvoir du prince.
Celui-ci parti, l'association continuait. On se souünt mutuellement. C’est à eux que Stamboulof confia
20