Entre slaves

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devenait un ami de la maison passablement gènant. Il ne parlait plus qu’en maïtre, rudoyant ses amis et ne leur ménageant pas les humiliations.

Les Russes manquent de modération, et de persuasion, il faut le dire, dans leurs rapports avec les petits peuples européens. Très habiles à se créer des sympathies et des partisans parmi les peuples de même origine qu'eux, qui ne font encore qu'aspirer à leur es Le ou une plus large expansion. ils S’affaiblissent bientôt dans leur ee de protecteurs dir ects. et cela par la faute des représentants de leur corps immense ou par la confusion de leurs vues et de leur direction. |

Pendant vingt ans, les Bulgares, ceux de la elasse intelligente, ont reçu une éducation presque excelusivement panslaviste. Ils échappaient de bonne heure à la domination turque, se réfugiaient en Russie et élaient instruits, traités en frères malheureux à Odessa, à Moscou, à Saint-Pétersbourg. Ceux qui restaient en Bulgarie écoutaient les popes retour de là-bas et se nourrissaient de la manne quils en rapportaient. On entretenait tout ce monde dans la conviction que les Russes lui donneraient un jour la liberté.

Ce jour vient. La lumière remplace les ténèbres. Un ordre de choses régulier est installé. Russes et Bulgares travaillent ne ensemble.

On ne s'entend plus. Pourquoi?

N'est-ce pas à cause de l’opposition naturelle d'idées