Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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13 ; ftimables ; avoir été créé le 14 Juillet, La for-

mation de tous ces Comités auroit fini par réduire l'Affemblée à un beaucoup trop petit nombre de

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& tumultueufe. Affemblée de l'Hôtel-de-Ville , aw premier moment de la Révolution, & ds quelques Pepréfenrans de Ja Commune, qui lui furent enfuite adjoints pour partager leurs difficiles & continuels travaux, Les Membres de ce Comité étoient en petit nombre, & roujours les mêmes ; ils ont conftamment, pendant quatre mois , palfé les jours & les nuits, au milieu des plus grands périls, à réprimer tous les défordres, à calmer les effervefcences terribles & toujours renaiflantes, à exercer une police univerfelle , non-feulement dans Paris, mais à dix lieues à Ja ronde, où aucune autre autorité que la leur ne pouvoit avoir d’effer. Ils jugeoient trous les différends avec une extrême promptitude , commandée par Île torrent des cireonftances , & avec une juftice impartiale , qni obtenoit la -foumifion. Les Comités de Diftriéts ne prononçoient alors, fur rien, & leur renvoyoient tout. Leur bureau .éroit affailli, & à chaque minute, par vingt affaires de différens genres, & toutes auffi inftantes les unes que les autres. Il falloic juger foudain , au milieu d'un tumulte affreux, & être impaflible aux plus infolentes menaces. La reditude naturelle, les droits de l'homme , & les befoins urgens d'une Sociéré qui a rompu tous les liens de fon ancienne fervitude, pour s'organifer dans les principes d'une conftirution nouvelle, étoient les feules régles de leur jugement. C'étoit la juftice des peuples Sauvages, exercée par des hommes éclairés, à qui on

ne laïifoic pas ua inftant pour la réflexion , & à qui