Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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dans la révolution ; elle apperçut dans cet heu: reux accord de (entimems, dans cette réunion admirable de forces, dans ce puiffant concours de volontés, le falut de la Capitale & de la France; & , fi on lui monttoit encore, au loin, des faétions, des obftacles, des réfftances, elle vovoit à côté d'elle le reméde à tous ces maux, & ne douta plus, qu'à force de courage & de foins, elle ne parvint à difliper les fi&ions, furmonter les obftacles , & vaincre les réfiftänces.

IT fembloit cependanr qu'à mefure qu'elle devenoit redoutable , une fatalité ennemie multiplioit autour d’elle tous les genres de contrariétés, & fembloit défier fon zèle infatigable & fon active prévoyance, Jufqu’au moment où elle céda f2 place à l’Afemblée qui lui fuccéda , il n’y avoir préfque pas de jour où, pour diverfes caufes, le fauxbourg S. Antoine, la Halle, différentes places de cette Capitale ne fuffent le théâtre d’attroupemens dangereux & de féditions alarmantes, Quand on ne fe plaignoit pas de la difetre des “farines, on fe plaignoit de leur qualité. Des gens mal-intentionnés s’introduifoient dans les greniers de la halle, y déroboient de ces farines avarices & viciées qui y étoient à l'écart, qu'on ne vendoit pas, qu'il étoit défendu de vendre, & les promenoient dans les rues, pour exciter la fermentation du peuple, & le porter à des foulévements. L’Affemblée étoit donc, à la fois, obligée