Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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Ta poñtion de M. le Commandant-général éroit différente; il écrivit à l'Affemblée pour la p'ier de permettre qu'il ne reçüt pas le traitement qui lui étoit offert ; mais de qu'elles graces rouchantes ce refus étoit accompagné! Dans fa Lettre , on remarquoit cette phrafe , qui peint fi bien fon caractère & la confcience qu'il avoit de fes devoirs; Ma fortune [uffir à l'écat.que je tiens , 6 mon tems ne [uffroit pas à plus de repréfentation. W obfervoit encore que c'étoit fur ceux qui fouffroient & qui avoient fouffert dans la révolurion qu'il falloir verfer cette fomme ; que , d’ailleurs, le traitement du CommandantGénéral éroit trop fort , non-feulement en luimême , mais dans fon rapport avec celui du Maire, dont la fupériorité doit être marquée par une repréfentation plus confidérable. Il prioit l’Affemblée de remettre à une autre époque fa délibération, fur le trairement du CommandantGénéral , parce que , dans un moment de trouble, la dépenfe à laquelle il eft obligé eft difficile à régler. Enfin, il déclaroir que, £ fa fuarion perfonnelle exigeoie un fecours pécuniaire , il lauroit demandé, & qu'il fupplioir l'Affemblée de croire qu'il ne metroit pas plus d'importance à le refufer gu'a le recevoir {1\.

(1) Le 22 Février, l'Affemblée avoit arfèré Gr eme…. REA RSS indemnité de cent mille livres feroit ds nouvyeat :

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