Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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renfeignems convenables fur la quantité des Subfiffances tant en grains qu'en farines, ainfi que fur le travail établi pour la mouture, & elle les charge d’en dreffer Procès-verbal ; elle arrête que le pouvoir exécutif fera fupplié de prendre tous les moyens néceflaires pour annuller les taxes & lever les prohibitions qui empèchent les grains de fortir des marchés , pour anéantir les ordres concraires aux difpofitions de l’Arrêt du Confeil obrenu par la Commune, & pour affürer, enfin, la liberté de la vente & de la circulation, fans laquelle on ne peut efpérer ni repos ni abondance. Elle s’apperçoir que différens Boulangers ne font pas en État, attendu la médiocrité de leur fortune , de profiter de la permiflion qui leur. eft donnée d'aller au dehors acheter les grains & Exrines dont ils ont befoin; &, pour aider ceux dont la fituation arrête le zéle, elle décide qu'il fera prèté à la Communauté des Boulangers une fomme de trois-cents mille livres, pour ètre diftribuée à ceux d’entr'eux à qui un fecours momentané eft néceflure. Fe

Voili lenfemble de nos mefures pour lapprovilionnement de la Capiale, depuis le 18 Septembre, jufqu'au moment où nous acquimes la certitude qu'une explofon funeflefe préparoit, ou à Verfailles, ou dans la Capitale elle-même. C'eft le quatre Octobre, qu'il ne fut plus permis de douter de quelque finiftre projer. Une fre,