Garat 1762-1823

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Favart, Boucher, ete. En 1742 le Caveau était devenu célèbre. Nombre de grands seigneurs voulurent alors en faire partie. Leur intrusion occasionna de tels troubles que les réunions cessèrent. Elles reprirent dix-sept ans plus tard, en 4759, chez le fermier général Pelletier, avec Collé, Panard, Voisenon, Marmontel, Suard, Colardeau, Boufflers, Goldoni, Fréron, Dorat, Delille, Parny, etc. Dispersé lors de la tourmente révolutionntire, il renaît de ses cendres avec les survivants de ses dernières réunions auxquels étaient venus se joindre Barré, Desfontaines, de Piis, Dupaty, Ségur, Désaugiers, Martainville, Laujon, etc.

Garat devait aussi avoir ses entrées dans ce petit monde lettré et épicurien de Passy, composé des deux Chénier, de Pange, de Pastoret, de madame Chalgrin, etc., qui tenait ses assises au château de la Muette chez madame Filleul qui en était la vigilante gardienne.

Nul doute qu’il ne fût aussi un des hôtes accoutumés du château de Gennevilliers, où son spirituel et dévoué protecteur, le comte de Vaudreuil, réunissait ce que la Cour et la Ville renfermait de:

plus distingué et de plus aimable. Dans cette