Garat 1762-1823

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élégants d'alors qui, placés sous les portiques fortement éclairés, ne laissaient passer aucune femme sans la dévisager.

Ce serait un oubli inexcusable de ne pas dire deux mots du Wauxhall installé boulevard du Temple, dont « le jardin consistait en un vaste emplacement autour duquel s’élevaient des gradins couverts où s'asseyait la bonne compagnie‘; » pour l’autre, elle circulait dans l’espace destiné à la promenade. La soirée finissait par un feu d'artifice dont le signal était donné par des fusées et des bombes.

Faut-il aussi citer ces bals si nombreux alors et que la société mondaine ne laissait pas de fréquenter*? Le bal des avocats, rue des MauvaisGarçons, ainsi nommé parce que, antérieurement, des jeunes avocats du Palais avaient fait arranger ce local pour y tenir des réunions et y donner des fêtes; le bal du Ranelagh, loin du centre de Paris,

au bout de Passy; le bal du Wauxhall, dans la

1. Madame Vigée Le Brun, Souvenirs, t. I, p. 24 et suiv., ouy. cit.

2. Mémoires du général baron Thiébault, t. I, p. 163, ouv. cit. — H. Forneron, Histoire générale des Émigrés, L. 1, p. 17 et suiv., Ouv. cit.