Gentilshommes démocrates : le vicomte de Noailles, les deux La Rochefoucauld, Clermont-Tonnerre, le comte de Castellane, le comte de Virieu
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de la constitution. Jusqu’au bout il reste le champ ion de l'exécutif.
Lors des troubles qui éclatent à Brest dans l’escadre, il s'élève contre une ‘assemblée qui, après avoir accaparé tousles moyens d’action, ose accuser les ministres d’inaction. « Dans des temps d’orage, dit-il, j'ai levé fiérément la tête; le 43 juillet 1789, sur les cinq délibérations vigoureuses que vous avez adoptées, j'en avais proposé quatre. (est toujours contre le despotisme que je veux lutter. (1). »
Quelques semaines après la proclamation de la constitution civile du clergé, a lieu, à l’Assemblée nationale (2), un véritable pugilat. Une députation du corps électoral corse admise à la barre dénonce en termes injurieux un de sesreprésentants, l’abbé Peretti, l’accusant « d’avoir manqué à l’honneur ». Nobles, prêtres non assermentés se précipitent à la tribune, s'y cramponnent.
Manry : « Si j'étais l’offensé, je me ferais justice moi-même. »
Mirabeau : « Sommes-nous dans une assemblée délibérante ou dans une arène de SAS Voulezvous nous assassiner? »
« Ce Mirabeau est un grand gueux, » riposte la droite.
Qui mène ce branle-bas? Virieu. — Quelquesinjures encore, et il mettra l'épée à la main.
Cinq jours plus tard ilre sera pas moins impétueux,
(4) Séance du 29 octobre 1790. (2) Séance du 6 novembre 1790.
HET RE EE TEUTE