Histoire du protestantisme français pendant la Révolution et l'Empire
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mais de l’Université seule, se trouvait le champion de l’oppresseur contre ceux qui veulent une plus grande autonomie ecclésiastique. En apparence il parait être l’homme de la liberté, en réalité, vu les circonstances d'alors, s’il remportait la victoire, c'était la sujétion reconnue, confirmée par les faits, non plus seulement parce que le gouvernement refuse à l'Eglise un rouage essentiel, mais parce qu'il sera admis qu'il peut lui
œnement qui n'est pas lesien. I
imposer un enseig
Mais alors, que deviennent, nous dira-t-on, l'indépendance des recherches scientifiques, la possibilité même du progrès ?
C'est l'intervention de cette donnée qui rend le problème particulièrement difficile et délicat, si complexe que l'Eglise réformée de cette époque était dans l'incapacité de le résoudre convenablement, tant à cause de sa faiblesse, de son inexpérience des questions théologiques, que de sa subordination au pouvoir et de son organisation tronquée et sans tête.
Chez Gase, il y avait une meilleure com-