Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

DUMOURIEZ 447

P. 176. Sur l’entrevue d'Ath il fallait citer le récit de Mack et peut-être convenait-il d'ajouter que la grande tirade politique de Dumouriez qui compte vingt lignes et que les auteurs jugent « spirited », est entièrement traduite, non du récit de Mack, mais du cinquième volume de nos Guerres de la Révolution, (p. 114-115.).

P. 179. Dumouriez dit aux trois jacobins qui le virent à Tournai, non pas qu’ « il avait Pappui des présidents de plusieurs districts de Paris », mais qu'après avoir détruit la Convention, il ferait peut-être proclamer la constitution de 1791 par les présidents des districts de France.

P. 180. « Les commissaires de la Convention, disent nos auteurs, vinrent à Saint-Amand; ils avaient prié Dumouriez de venir à Lille. » Les auteurs n’ont pas remarqué qu'il y avait deux groupes distincts de commissaires ; ceux qui mandèrent Dumouriez à Lille, étaient Delacroix, Gossuin, Robert, Treilhard, Merlin de Douai, Carnot et Lesage Senault ; ceux qui vinrent à Saint-Amand, étaient Camus, Quinette, Bancal et Lamarque.

P. 181. Ce ne fut pas « un des ordonnances » de Miaczynski qui avertit les administrateurs de Lille, et il n’y avait plus alors un seul commissaire de la Convention dans cette place.

Id. La proclamation de Dampierre est, non pas « fortement jacobine », mais républicaine et surtout française, et, lue au Quesnoy le 4 avril,