Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

118 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

elle n’a pu faire « vaciller » l’armée de Dumouriez ; elle ne put avoir d’influence que sur la garnison du Quesnoy.

P. 182. Le 5 avril, Dumouriez rencontra, non pas trois bataillons, mais le 3° bataillon de l'Yonne, et à la tête de ce bataillon se trouvait Davout qui était, non pas Zieutenant, mais lieutenant-colonel en premier.

P. 412. Armfelt (et non Armfeldt) n’était pas € Autrichien ».

P. 477. Dubuisson (qui manque à la table) est le même que nous voyons p. 478 et c'était, non un « officier », mais un homme de lettres.

Tout cela est véniel.

Ce qu’il faudrait plutôt reprocher aux auteurs, c’est d’être trop sévères pour Sorel qu’ils accusent de « parti pris ».

Cest d’avoir traduit en anglais, au lieu de les donner en français, les lettres et mémoires de Dumouriez qu’ils ont trouvés: il y a dans tout ce qui part de sa plume, si rapide et fébrile qu'elle soit, quelque chose d’original que l’anglais ne peut toujours rendre.

Cest d’avoir très inégalement développé leur matière : certaines parties sont très longuement traitées, par exemple, les batailles, et d'autres au contraire, brusquées. Pourquoi insister sur le conseil de guerre du 29 août 1792? Quelle inutile dissertation sur la question depuis long-