Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LE GÉNÉRAL DOURS 129

lièrement éprouvé : six officiers tués ou morts de leurs blessures (le colonel Hérault de Sé chelles, le major, trois capitaines, un lieutenant), douze officiers blessés, six officiers prisonniers dont l’enseigne Saint-Cirque. 3° La même année, en 1759, Dours ou Saint-Ciergues, relâché, « a abandonné », c’est-à-dire qu’il a quitté le service ; il est remplacé comme enseigne de la compagnie colonelle le 7 décembre 1759. Et c’est tout ce que les archives de la Guerre, patiemment consultées, nous révèlent sur Son Compte. Il n’a fait que la campagne de 1759 où il a été pris et non pas blessé — et il parle en 1794 des infirmités que lui valent ses blessures passées! (p. 585) — il a été enseigne avec rang de lieutenant et il ne fut jamais capitaine aide-major ; il n’est pas allé en Corse pour y être blessé et décoré, et d’ailleurs M. Laval nous apprend (p.16) que Dours est, en 1762, premier consul de Bollène!

P. 16-18. Dours aurait été (p. 16) exilé par le vice-légat au mois de janvier 1763 et M. Laval ignore (p. 17) combien de temps dura cet exil. Pas longtemps, ce semble, et à peine quelques mois, puisque à la page suivante (p. 18) le baron de Tott «rend visite, en 1763, à Bollène, à son ami Marquet qui lui présente M. de Saint-Ciergues ».

P. 17-18. M. Laval croit que Dours est allé

rejoindre en Turquie le baron de Tott. Cela se 9