Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LE GÉNÉRAL DOURS 135

Midi. Nous savons, au contraire, qu’il est remonté vers le nord et qu’il a poussé jusqu’à Paris.

P. 187. M. Laval cite une lettre d’un aide de camp de Dours, Blanc, qui dit que Napoléon fut « témoin oculaire de sa conduite tant à l’armée du Midi qu’au siège de Toulon », et il souligne ces mots armée du Midi qui, selon lui, établissent, une fois de plus, que Bonaparte fut attaché à l’armée de Carteaux et servit dans la colonne de Dours. Mais l’expression armée du Midi ne signifie pas seulement l’armée qui marche contre Avignon et Marseille ; elle s'applique également à l’armée qui marche contre Toulon et qui commence, prépare le siège de la place : Bonaparte s'intitule, dans ses lettres du 14, du 16, du 22 octobre, commandant de l'artillerie de l’armée du Midi.

P. 243. On semble croire que Bonaparte était, le 9 août, au camp de Carteaux à Saint-Remy; mais, dans la lettre sur laquelle on s’appuie, Carteaux parle de chariots chargés d’équipements,et non pas de chariots chargés de poudre.

P. 383. Il est impossible que, le 5 septembre, « Bonaparte, commandant en second de l’artillerie », soit venu du Beausset à la Ciotat; d’abord, il n’était pas encore commandant en second de l’artillerie ; ensuite, il ne vint au

4, À. Chuquet, Etudes d’hisloire, NI, p. 65-71.