Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

136 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

Beausset que le 16 septembre, et le 15, il était encore à Marseille; c’est, du reste, ce que notre auteur dit plus loin (p. 390).

P. 409. « C’est alors que les représentants à l’armée d'Italie décidèrent de députer Albitte à leurs collègues de l’armée des Alpes. » Il fallait être plus précis et dire que, le 24 septembre, Albitte fut député par Nioche, Escudier et Charbonnier, pour se rendre à la Pape auprès de Gauthier et Dubois-Crancé.

P. 412. Ce n’est pas le 4, c’est le 10 octobre 1793 ou 19 vendémiaire an II que Dours a été promu au grade de général de division, et M. Laval aurait dû dire ici que son héros venait d’être, le 26 septembre, confirmé général de brigade. Il est fâcheux que, dans ce livre si soigné, les deux dates capitales de la vie militaire de Dours ne soient pas exactes.

P. 517-518. Il y a quelques erreurs dans le récit de la prise de Toulon. Mais pourquoi faire ce récit? « Lapoype, dit M. Laval, commandait la division de gauche et Mouret, celle de droite, avec Delaborde et Garnier pour brigadiers. » Non. Lapoype commandait au 17 décembre la division de l’est et non la division de gauche, et Mouret ne commandait pas la droite avec Delaborde et Garnier pour brigadiers. Mouret, Garnier, Delaborde appartenaient à la division de l’ouest où Garnier commandait le centre, Mouret, la gauche (et les troupes de Garnier