Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

STANISLAS FRÉRON

M. Raoul Arnaud, auteur du Füs de Fréron!, aurait mieux fait d’intituler son livre Stanislas Fréron. Mais peu importe le titre de l’ouvrage. Examinons les quatre parties qui le composent : elles n’ont pas de sous-titre, et on pouvait les sous-intituler Avant 1789, 1189-1799, 1793, 1794-1802.

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Avant 1789. La première partie semble plus soignée que le reste. M. Arnaud s’est mis avec ardeur à la besogne et il a trouvé nombre de choses intéressantes sur le père de Stanislas,

1. Journaliste, sans-culotée et thermidorien. Le fils de Fréron, 1754-1802, d’après des documents inédits, par Raoul Arnaud. Ouvrage orné de portraits, Paris, Perrin, 4909. In-8, vr et 368 p. 5 fr.