Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

HOHENLINDEN 165

P. 4, & la Bavière, le Würtemberg et les villes de Mayence et de Würzhourg » avaient fourni un contingent; on ne peut parler ici de villes ; il fallait dire l'électeur de Mayence et l'évêque de Würzhbourg.

P. 44, on nous parle bien peu de l’archiduc Jean. C’est, nous dit-on, un jeune homme de dix-huit ans; il est inexpérimenté; c’est un débutant. Voilà tout ce qu’on nous dit de l’adversaire de Moreau, du général en chef de l’armée autrichienne. Pourquoi ne pas citer ici l’Anonyme anglais qui ouvre la « liste alphabétique des livres consultés » ? Cet anonyme parle du mécontentement des troupes autrichiennes; il assure que la nomination de l’archiduc Jean tranquillisa pour quelques jours le soldat, mais que l'officier se tenait pour vaincu, qu’on ne pouvait dénier à l’archiduc talents et aptitudes, mais que la vue d’un blessé le faisait pâlir ‘.

P. 45, il y a un contre-sens dans la traduction de la lettre de l'Empereur à l’archiduc Jean : « Des instructions, dit M. Picard, seront données à l'état-major général et aux diverses chancelleries » ; il fallait traduire : « tout l'état-major général et toutes les chancelleries doivent être subordonnées à Lauer. ».

Id. Lauer «avait fait ses études à l’Zngenieur-

1. Cf. la traduction française, Exposé des circonstances, etc., p. 100-104, et la traduction allemande, Darstellung der Ursachen, p. 84.