Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

166 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

Akademie ». Pourquoi ne pas dire à l'Ecole des ingénieurs ? Tout ce passage sur Lauer est d’ailleur traduit littéralement de Hüffer et devait être mis entre guillemets.

P. 46, Lauer était « plus ingénieur que général ». Cette expression est prise encore à Hüffer qui la prise à Cobenzl; mais M. Picard ne devait ni se l’approprier ni l'employer une seconde fois (p. 328). Et n’était-ce pas le cas de citer ici encore notre Anonyme anglais ! qui assure que Lauer était regardé comme un habile ingénieur, mais que les troupes ne le connaissaient pas et qu’il ne fut pas soutenu par les autres généraux ?

P. 45-46. Il eût fallu, pour la clarté du récit, citer en même temps que Lauer, dans le texte et non pas dans une note de trois lignes em pruntée à Jomini — le colonel Weyrother qui sera, autant et plus que Lauer, le guide et le conseiller de l’archiduc Jean, et qui fut nommé le 8 septembre quartier-maître général, trois jours après que Lauer avait été promu feldzeugmestre. Au reste, quelques mots de plus sur Weyrother auraient été les bienvenus. On ne nous parle pas de son caractère, de son esprit aventureux et qui visait au grand, et cet esprit, ce caractère se marquent déjà dans son style fébrile et déclamatoire. Auguste Fournier a dit

4. Exposédes circonstances, p. 102, et Darstellung der Ursachen, p. 85.