Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

HOHENLINDEN 185

ver, car tout le monde ne possède pas ou ne peut consulter le Æoniteur, Garrion-Nisas, le Spectateur militaire, l'Historique du 20° chasseurs, etc. Les publications de la Section historique doivent renfermer des documents ; ce sont des documents que nos officiers souhaitent avant tout d'étudier, et ce n’est pas une tâche facile ni subalterne de les classer et de les éditer correctement ; Hüffer qui, sans se piquer de style, fut un grand historien, ne la dédaigne pas, et M. Picard aurait dû suivre l’exemple de Hüffer : « il sera, dit Hüffer, agréable à maint lecteur de trouver rassemblés ici les rapports des chefs de corps autrichiens sur leur part à la bataille de Hohenlinden. » Je me demande même s’il n’aurait pas mieux valu, à cause de ces annexes et en leur donnant toute l’extension désirable, composer deux volumes au lieu d’un, l'un intitulé Ampfng et l’autre Æohenlinden.

Quoi qu’il en soit, le livre porte d’un bout à l’autre des traces évidentes de précipitation et de légèreté : M. Ernest Picard, chef de la section historique du ministère de la guerre, devait faire mieux !.

4. M. Picard, devenu colonel, est mort à la fin de 1913 sans être regretté.