Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

192 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

tituent en plein courant de la narration comme un appendice et une sorte de post-scriptum,

IV

Il y a aussi dans ce travail, comme je l'ai déjà indiqué, des exagérations et ce que je nommerai des outrances.

Tout fut-il préparé, ainsi que dit M. Welschinger, avec une précision militaire (p. 1v) ? Lisons plus loin le récit de la méprise de Réal ; lisons l’arrivée du prince à Paris, l’arrivée de cette chaise de poste qui ne se dirige sur Vincennes qu'après être allée assez inutilement, d’abord au ministère de la justice, puis au ministère des affaires étrangères, et le mot « précision militaire » semblera exagéré.

Selon M. Welschinger, l'exécution du prince (p- vi) aurait été inutile et elle n’aurait pas arrêté les complots. Il faut pourtant avouer que les Bourbons ne conspirèrent plus. M. Welschinger cite l’affaire Malet ; mais Malet était républicain, et M. Welschinger ne reconnaït-il pas que « les conspirateurs cessèrent sur le moment leurs audacieuses tentatives « et qu'ils ne firent plus qu’ « intriguer dans l'ombre » ?

M. Welschinger dit encore que le tsar « gardaïit du crime un ressentiment ineffaçable », que « la blessure que lui avait faite l’allusion