Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LE DUC D'ENGHIEN 207

Sarrobert, ni nommer par deux fois Haçon (avec une cédille) le général Macon, ni faire de Rosey tantôt un chef de bataillon tantôt un capitaine. On excusera l’erreur déjà commise par les contemporains qui nommaient le chef de brigade Normand Lenormand. Mais pourquoi transformer Depenweiler en Dipeæuvillers? Pourquoi écrire Æammon le nom du sous-secrétaire d'État Hammond? Pourquoi dire l’évêque de Zanduff ou de Landoff au lieu de l’évêque de Landaff? Pourquoi estropier le nom de Hogendorp en Æoggentrop, celui de Mussey en Musset, celui de Le Cat en Le Rat (Le Cat fut promu général en 4808 et non en 1818; de même que Ravier fut nommé général en 1809, et non en 1805; de même que Harel mourut Le 31 janvier 1814 après avoir commandé le fort Morland, et non en 1824, après avoir commandé le fort de Nortland :.)

IX

Conclusion. À l’ouvrage de M. Welschinger, un peu épais et massif, un peu lourd et désor-

1. Je n’insiste pas sur les fautes d’impression; l’auteur n’en est pas responsable ; c’est l’imprimerie qui ne doit pas laisser passer des lapsus comme la baronne de Reims pour «la baronne de Reich », Nortier pour Mortier, Berchkeim pour Berckheiïm; mais les imprimeurs d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’antan ; que de fautes d'impression il y a dans les huit volumes du pauvre Sorel!