Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

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qu'avec huit sentinelles, deux corps de garde et quatre fourriers, Duroc prévoyait à tout.

M de Rémusat félicite Duroc d’avoir mis dans l’administration du palais un ordre infini et une extrême économie accompagnés cependant d'éclat et de magnificence : des formes un peu rigoureuses et dures, des punitions sévères, une exigence qui ne se relächait pas, mais une discipline exacte, le silence, la régularité, personne ne manquant à son poste, pas d’abus, les bénéfices des gens calculés d'avance, les moindres choses, un bouillon, un verre d’eau sucrée, refusés dans les offices et les cuisines à quiconque ne présentait pas un bon du grand-maréchal.

Marmont a le mieux jugé Duroc et il le connaissait le mieux. Il nous apprend que Duroc avait peu d’ambition, détestait les grandeurs et regrettait le métier des armes. Il affirme que Duroc, étranger au sentiment de la haine, n’a jamais nui à qui que ce fût; qu'il ne se serait pas compromis pour autrui; mais que nombre de personnes ont ignoré les services qu’il leur rendit ‘; qu’il faisait volontiers et sans en tirer vanité, une démarche en faveur de ceux qui demandaient une chose juste. Il a été, conclut

4. Griois, nommé major de l’artillerie à pied de la garde impériale en remplacement de Drouot, ignorait qui lui avait fait obtenir cette place brillante qu’il n’avait pas sollicitée; il apprit par Pernety et Dulauloy que Duroc, son ancien camarade d’école, l’avait recommandé vivement à l’Empereur.