Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

2388 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

qu’en 1811, le 1% janvier, lorsqu'il sait que Chénier est incurablement malade, il lui donne 3.000 francs, et en outre, pour l’année 1811, un traitement extraordinaire de 6.000 francs.

P. 407. On pouvait mettre ici un article sur Fabre d’Églantine et rappeler que Napoléon disait à Berthier que le style du Philinte de Molière était barbare et étrange pour la fin du xvru® siècle, que le Philinte de Fabre lui sembläit méprisable, et la pièce entière, pauvre d’invention et d’exécution.

P. 409. Il fallait donner la date exacte de la pension accordée à Luce de Lancival : 6 février 1809, cinq jours après Fector.

P. 45. Il eût peut-être fallu remarquer que Napoléon, après avoir dit hautement qu’il préférait Corneille, se prit, sur le tard, à goûter Racine.

P. 428. On devait dire que, dès le Consulat, dès floréal an VIIE, les préfets eurent ordre de défendre la représentation d’Afhalie, à cause des allusions que pouvait provoquer la restauration du prince légitime. Si la pièce fut jouée sous l'Empire, elle subit des corrections.

P. 433. Carrion-Nisas n’a pas été « camarade de Bonaparte à Brienne ». Il a été, comme Bonaparte, élève de l'École militaire de Paris, mais il était son ancien et il n’a pas alors connu le futur Empereur.

P. 448. Il était peut-être bon de noter qu’en